L e g e n d e s

Nationalités Montalbanaise

Les légendes de Montauban

lls ont porté le maillot vert et noir. Ils sont nés à Montauban, connus, reconnus, ils se sont illustrés ailleurs.

Et de cœur ils seront toujours Sapiacains !
D’autres connaissent l’histoire de notre vieille Dame, et reviennent régulièrement dans la Cuvette.

Découvrez nos légendes !

LOUIS

GALLOIS

Crédit Photo La Frabrique de l'industrie
Né en 1944 à Montauban
Haut fonctionnaire et dirigeants d’entreprises françaises
Actuellement président de PSA Peugeot Citroën

Il donne le coup d’envoi
de la rencontre USM-Bayonne de 1999
sous le regard  de Pierre Dospital
et Serge Sergueev

«  Jeune, j’ai peu joué au rugby car je n’avais pas le gabarit. Mais, enfant, j’allais tous les dimanches à Sapiac. J’y ai vu jouer toutes les grandes équipes des années 50. Je me souviens aussi de l’aventure de 1967. Je suis toujours l’actualité rugbystique et je suis fidèle lecteur d’Allez Sapiac.»

Joueur jusqu’en cadet en 1964
Chef cuisinier de renomée
Jugée comme l’un des cuisiniers les plus influents
de sa génération en 2008
Crédit photo La Dépêche

CHRISTIAN

CONSTANT

« J’ai commencé le rugby en club à 8 ans mais je jouais déjà avant chez moi. Mon père était gendarme et nous habitions à la caserne à côté. J’ai toujours joué demi de mêlée. J’étais filou, vif, pas très costaud, ni très grand. La cuisine, c’est comme le rugby : il y a des petits, des grands, il y en a qui font la sauce, d’autres la viande, comme sur un terrain, certains sont piliers ou 3e ligne… Au rugby, on respecte l’adversaire, en cuisine, c’est le produit. Et il y a la même notion de partage. Le rugby a formé mon caractère et je me suis servi de ça en cuisine : quand on doit diriger 50 personnes dans une cuisine, il faut arriver à se faire respecter par des gars plus grands que soi. Chacun a son rôle, comme sur un terrain, et il doit y avoir un capitaine, un chef qui montre l’exemple et qui dirige.

GERARD

LOPEZ

Crédit photo Strategist
A commencé à 10 ans à l’USM
en tant que pilier
Directeur de l’institut de sondages BVA

«J’ai dû choisir entre mes études et le rugby. Et puis, j’ai monté mon entreprise à 25 ans, je me devais dès lors d’être disponible pour le travail… J’ai arrêté le sport à 34 ans, après une rupture des ligaments croisés. Avec le recul, je me rends compte que le rugby m’a dicté ma manière de concevoir et de diriger mon entreprise. Il m’a appris l’humilité et la force du collectif. Par exemple, j’ai compris que je ne devais pas forcément embaucher les meilleurs mais ceux qui ont l’esprit d’équipe, qui restent humbles. C’est avec eux que je préfère partir à la guerre ! »

Né en 1936 à Montauban
Journaliste, écrivain, réalisateur,
homme de médias et parolier de chansons
Crédit photo La Dépêche

PHILIPPE

LABRO

« J’ai commencé le rugby sur la pelouse de la maison familiale, chemin de Beausoleil. J’avais 6 ou 8 ans. On jouait avec mes trois frères à toucher l’ovale, à se plaquer, à apprendre la difficulté et la cruauté du placage Quand j’avais 8-10 ans, on allait tous à Sapiac voir l’USM jouer. Je garde en mémoire l’ambiance de la Cuvette… Cet endroit magique. Je suis venu voir un match à Sapiac. Nous étions avec mon frère aîné Jean-Pierre comme en pèlerinage.  J’ai donné le coup d’envoi du match, j’étais fier comme un petit paon. J’ai retrouvé les mêmes sensations que j’ai ressenti petit : ce lieu clos, un peu magique, porteur de légendes, d’histoires. Le même terrain, les mêmes couleurs vert et noir mais un public, un jeu différent. J’ai adoré ce moment. Je me suis promis de revenir mais je n’en ai pas encore eu l’occasion. »

ERIC

FOURNIOLS

Crédit photo Unifrance
Né à Montauban en 1962
A joué à l’école de Rugby USM jusqu’en Equipe 1
Réalisateur de renom

« J’ai commencé à 6 ans en poussin avec Bernard Pécou avec qui j’étais à Saint-Théodard et Xavier Péméja qui, depuis, est resté un ami. Mes souvenirs les plus forts se rapportent aux années 1980-81-82 : la période où j’étais cadet puis junior. C’est le moment où tu commences vraiment à jouer au rugby. Je quitte l’USM à la fin de la saison 1985-1986 pour Toulon et remporte l’année suivante le bouclier de Brennus. Champion de France, c’est dingue ! Depuis tout petit, on te parle du bouclier de Brennus et là, tu le touches. Le public montalbanais est un très bon public qui aime les belles actions menées par les arrières. A Toulon, ce sont les avants, ceux qui cognent, qui sont admirés. »